Doyenne des sciences, l’astronomie décrit l’univers et en étudie l’évolution. Depuis sa naissance, elle assoit une connaissance rationnelle qui se détache des mythes. C’est une science d’observation par excellence ! Elle est de fait étroitement liée au progrès technologique permettant de concevoir des outils toujours plus performant pour capter la lumière des astres, notre seul messager de l’Univers.
Les astronomes marseillais étaient déjà réputés pour les instruments qu’ils concevaient pour observer l’Univers depuis la Terre et dès le milieu des années 60, les équipes du Laboratoire d’Astronomie Spatiale (LAS) sont parmi les premières équipes françaises à se lancer dans la conception d’instruments permettant de très courts temps d’observation extra-atmosphérique. Le LAS n’existe plus, il a fusionné avec l’Observatoire de Marseille dont il était issu pour devenir le Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM), installé au Technopôle de Château Gombert. Le LAM est aujourd’hui l’un des quelques laboratoires français qualifié de « spatial ». C’est-à-dire qu’il est en capacité de concevoir, de réaliser et de tester des instruments embarqués sur des satellites dédiés à l’observation de l’Univers.
Au cours de ces 50 ans, l’astronomie spatiale a beaucoup apporté à notre quotidien mais a aussi considérablement bénéficié des avancées technologiques de nos sociétés. Les planches à dessin ont laissé place à la conception assistée par ordinateur. Les environnements dédiés à la conception des instruments sont devenus de plus en plus « propres » et nécessitent des équipements toujours plus grands… pour concevoir des instruments toujours plus grands… et toujours plus performants. Et, alors que les premiers instruments, conçus et réalisés complètement par les équipes marseillaises ne permettaient que de très brèves observations réalisées par des fusées lancées au cœur du désert, le LAM participe aujourd’hui à des consortiums, qui envoient dans l’espace des satellites équipés d’instruments ultraperformants pour des programmes d’observations de plusieurs années, fournissant une quantité de données considérables…
Introduction de l’expo photo en itinérance durant la fête de la science 2019
Evolution des outils et des méthodes de fabrication : Introduction de l’exposition
Dans les années 1970, le service électronique du LAS concevais en interne les premiers microprocesseurs pour piloter les instruments créés par le LAS.
Crédit : Service photo du LAS
Dans les années 1970, le service électronique du LAS concevais en interne les premiers microprocesseurs pour piloter les instruments créés par le LAS.
Crédit : Service photo du LAS
Dans les années 1970, de nombreux métiers étaient à l’oeuvre au LAS. Ici, un souffleur de verre !
Crédit : Service photo du LAS
Dans les années 1970, de nombreux métiers étaient à l’oeuvre au LAS. Ici, un souffleur de verre !
Crédit : Service photo du LAS
Après les calculs optiques et la réalisation des optiques, une phase cruciale, les tests au laboratoire d’optique du LAS.
Crédit : Service photo du LAS
Après les calculs optiques et la réalisation des optiques, une phase cruciale, les tests au laboratoire d’optique du LAS.
Crédit : Service photo du LAS
Dans les années 1970, l’atelier de mécanique du LAS (au premier plan, une des fraiseuses de l’atelier). Les mécaniciens donnaient forme aux instruments imaginés par les chercheurs et conçus par les dessinateurs-projeteurs.
Crédit : Service photo du LAS
Dans les années 1970, l’atelier de mécanique du LAS (au premier plan, une des fraiseuses de l’atelier). Les mécaniciens donnaient forme aux instruments imaginés par les chercheurs et conçus par les dessinateurs-projeteurs.
Crédit : Service photo du LAS
Minisis, conçue et réalisée par le LAS, est une caméra photo-électrique. Elle devait permettre d’obtenir les isophotes de la diffusion de la matière interplanétaire autour du Soleil. Cette photo montre la préparation du tir de Minisis sur l’Ile du Levant le 15 octobre 1968 par une fusée TACITE. Pour un environnement propre, c’est un environnement propre ! Comparé aux environnements aseptisés où sont conçus les instruments spatiaux aujourd’hui, cette photo révèle à quel point la science progresse en même temps qu’elle se fait…
Crédit : Antoine Llebaria, Jean Maucherat
Minisis, conçue et réalisée par le LAS, est une caméra photo-électrique. Elle devait permettre d’obtenir les isophotes de la diffusion de la matière interplanétaire autour du Soleil. Cette photo montre la préparation du tir de Minisis sur l’Ile du Levant le 15 octobre 1968 par une fusée TACITE. Pour un environnement propre, c’est un environnement propre ! Comparé aux environnements aseptisés où sont conçus les instruments spatiaux aujourd’hui, cette photo révèle à quel point la science progresse en même temps qu’elle se fait…
Crédit : Antoine Llebaria, Jean Maucherat
Dans les années 1960, où le LAS fut créé, les systèmes de pointage et de stabilisation des pointes de fusée étaient loin d’être performants. Un instrument d’observation doté d’un large champ de vue et d’une faible résolution spatiale permettait de s’accommoder de l’ensemble des contraintes dues aux lanceurs qu’étaient les fusées-sondes. Il offrait la possibilité d’observer des sources étendues comme les nuages stellaires de la Voie Lactée, la Lumière Zodiacale ou encore le fond de ciel extragalactique. C’est ainsi que le premier programme d’astronomie spatiale du LAS reposa sur des observations à très grand champ du ciel, avec les caméras nocturnes PUV (Proche Ultra-Violet) et UVL (Ultra-Violet Lointain).
Cette photo prise à Hammaguir en 1967 représente une pointe de fusée Véronique avec le premier instrument développé par le LAS, la caméra Proche UltraViolet (PUV) qui, comme son nom l’indique était conçue pour observer dabs le rayonnement proche ultraviolet. L’atterrissage a été dur, la pointe fait grise mine, mais les clichés sont là et indemnes !
Crédit : Service photo du LAS
Dans les années 1960, où le LAS fut créé, les systèmes de pointage et de stabilisation des pointes de fusée étaient loin d’être performants. Un instrument d’observation doté d’un large champ de vue et d’une faible résolution spatiale permettait de s’accommoder de l’ensemble des contraintes dues aux lanceurs qu’étaient les fusées-sondes. Il offrait la possibilité d’observer des sources étendues comme les nuages stellaires de la Voie Lactée, la Lumière Zodiacale ou encore le fond de ciel extragalactique. C’est ainsi que le premier programme d’astronomie spatiale du LAS reposa sur des observations à très grand champ du ciel, avec les caméras nocturnes PUV (Proche Ultra-Violet) et UVL (Ultra-Violet Lointain).
Cette photo prise à Hammaguir en 1967 représente une pointe de fusée Véronique avec le premier instrument développé par le LAS, la caméra Proche UltraViolet (PUV) qui, comme son nom l’indique était conçue pour observer dabs le rayonnement proche ultraviolet. L’atterrissage a été dur, la pointe fait grise mine, mais les clichés sont là et indemnes !
Crédit : Service photo du LAS
PERSEE est le premier télescope photoélectrique à bande passante multiple, conçu et réalisé par le LAS. Il permettait d’observer simultanément dans l’ultraviolet, le proche ultraviolet et le visible, 16 champs juxtaposés de la zone de l’espace observée. La cible programmée était la galaxie d’Andromède (M31) et de son environnement (NGC 205).
Les responsables scientifiques de l’expérience PERSEE analysent à l’oeil les clichés de calibrations de la caméra Maksutov, caméra de pointage de l’expérience. Il est intéressant de noter l’importante évolution technologique au cours de ces 50 dernières années. Ici, les quelques résultats scientifiques obtenus se trouvent sur un film argentique que les chercheurs examinent à l’œil nu… alors qu’aujourd’hui…
Crédit : Service photo du LAS
PERSEE est le premier télescope photoélectrique à bande passante multiple, conçu et réalisé par le LAS. Il permettait d’observer simultanément dans l’ultraviolet, le proche ultraviolet et le visible, 16 champs juxtaposés de la zone de l’espace observée. La cible programmée était la galaxie d’Andromède (M31) et de son environnement (NGC 205).
Les responsables scientifiques de l’expérience PERSEE analysent à l’oeil les clichés de calibrations de la caméra Maksutov, caméra de pointage de l’expérience. Il est intéressant de noter l’importante évolution technologique au cours de ces 50 dernières années. Ici, les quelques résultats scientifiques obtenus se trouvent sur un film argentique que les chercheurs examinent à l’œil nu… alors qu’aujourd’hui…
Crédit : Service photo du LAS
Vue d’ensemble du bureau d’étude du LAS dans les années 1980. Les dessinateurs-projeteurs utilisent planches à dessins et règles à calcul.
Crédit : Service photo du LAS
Vue d’ensemble du bureau d’étude du LAS dans les années 1980. Les dessinateurs-projeteurs utilisent planches à dessins et règles à calcul.
Crédit : Service photo du LAS
Le bureau d’étude aujourd’hui. La planche à dessins a laissé la place à la conception assistée par ordinateur, directement en 3D.
Crédit : Mélody Didier / OSU Institut Pythéas
Le bureau d’étude aujourd’hui. La planche à dessins a laissé la place à la conception assistée par ordinateur, directement en 3D.
Crédit : Mélody Didier / OSU Institut Pythéas
Vue d’ensemble de l’atelier de mécanique du LAS sur le site des Olives à Marseille (12ème), dans les années 1980. A cette époque, tous les instruments étaient imaginés et intégralement conçus, réalisés, intégrés, testés, mis en oeuvre par le laboratoire.
Crédit : Service photo du LAS
Vue d’ensemble de l’atelier de mécanique du LAS sur le site des Olives à Marseille (12ème), dans les années 1980. A cette époque, tous les instruments étaient imaginés et intégralement conçus, réalisés, intégrés, testés, mis en oeuvre par le laboratoire.
Crédit : Service photo du LAS
L’atelier de mécanique du LAM à Château-Gombert aujourd’hui. On discerne, à gauche, la centrale d’usinage numérique qui a remplacé pour partie les fraiseuses et les tours manuels.
Crédit : Mélody Didier / OSU Institut Pythéas
L’atelier de mécanique du LAM à Château-Gombert aujourd’hui. On discerne, à gauche, la centrale d’usinage numérique qui a remplacé pour partie les fraiseuses et les tours manuels.
Crédit : Mélody Didier / OSU Institut Pythéas
La cuve à vide de 7m3 dans le bâtiment des essais (dit T4) du LAS dans les années 1970. Les cuves à vide servent à simuler l’environnement spatial afin de tester les instruments et de s’assurer du bon fonctionnement dans l’espace.
Crédit : Service photo du LAS
La cuve à vide de 7m3 dans le bâtiment des essais (dit T4) du LAS dans les années 1970. Les cuves à vide servent à simuler l’environnement spatial afin de tester les instruments et de s’assurer du bon fonctionnement dans l’espace.
Crédit : Service photo du LAS
Cuve Erios – La cuve à vide de 45m3 du LAM entre en service en 2014. Avec la conception d’instruments toujours plus grands pour voir toujours plus, toujours plus loin, les moyens d’Assemblage, d’Intégration et de Test des systèmes optiques spatiaux doivent sans cesse être mis à niveau et renouvelés. En prévision de l’accueil de cette cuve, le bâtiment du LAM avait été doté, pour absorber soutes les vibrations du bâtiment, d’une masse sismique de 100 tonnes dédiée au seul socle de la cuve.
Crédit : LAM
Cuve Erios – La cuve à vide de 45m3 du LAM entre en service en 2014. Avec la conception d’instruments toujours plus grands pour voir toujours plus, toujours plus loin, les moyens d’Assemblage, d’Intégration et de Test des systèmes optiques spatiaux doivent sans cesse être mis à niveau et renouvelés. En prévision de l’accueil de cette cuve, le bâtiment du LAM avait été doté, pour absorber soutes les vibrations du bâtiment, d’une masse sismique de 100 tonnes dédiée au seul socle de la cuve.
Crédit : LAM
Les fusées sondes
Les premières images de l’Univers dans l’ultraviolet (UV)
La pointe de fusée Cassiopée/Minisis en route vers les moyens d’essais du CNES à Brétigny‑sur‑Orge en vitesse limitée… grèves de mai 68 oblige.
Crédit : Jean Maucherat
La pointe de fusée Cassiopée/Minisis en route vers les moyens d’essais du CNES à Brétigny‑sur‑Orge en vitesse limitée… grèves de mai 68 oblige.
Crédit : Jean Maucherat
Hammaguir 1967 – Les équipes du LAS et du CNES s’affairent dans le désert pour les préparatifs de leur expérience qui sera lancée avec une fusée Véronique.
Crédit : Service photo du LAS et Alain Pauget
Hammaguir 1967 – Les équipes du LAS et du CNES s’affairent dans le désert pour les préparatifs de leur expérience qui sera lancée avec une fusée Véronique.
Crédit : Service photo du LAS et Alain Pauget
Hammaguir 1967 – Les équipes du LAS et du CNES s’affairent dans le désert pour les préparatifs de leur expérience qui sera lancée avec une fusée Véronique.
Crédit : Service photo du LAS et Alain Pauget
Hammaguir 1967 – Les équipes du LAS et du CNES s’affairent dans le désert pour les préparatifs de leur expérience qui sera lancée avec une fusée Véronique.
Crédit : Service photo du LAS et Alain Pauget
Préparation du tir de Minisis. L’instrument a été lancé le 15 octobre 1968, depuis l’Ile du Levant sur une fusée Tacite et n’a pas été récupéré. L’expérience consistait à étudier, dans les meilleures conditions de contraste, le fond du ciel autour du Soleil.
Crédit : Jean Maucherat
Préparation du tir de Minisis. L’instrument a été lancé le 15 octobre 1968, depuis l’Ile du Levant sur une fusée Tacite et n’a pas été récupéré. L’expérience consistait à étudier, dans les meilleures conditions de contraste, le fond du ciel autour du Soleil.
Crédit : Jean Maucherat
Hammaguir 1967 – Les équipes du LAS et du CNES s’affairent dans le désert pour les préparatifs de leur expérience qui sera lancée avec une fusée Véronique.
Crédit : Service photo du LAS et Alain Pauget
Hammaguir 1967 – Les équipes du LAS et du CNES s’affairent dans le désert pour les préparatifs de leur expérience qui sera lancée avec une fusée Véronique.
Crédit : Service photo du LAS et Alain Pauget
Mécaniciens et opticiens du LAS assemblent, dans une pointe de fusée, les éléments constituant l’instrument CEPHEE. CEPHEE était une expérience de spectrophotométrie photoélectrique dans l’ultraviolet. Le lancement par une fusée VESTA eu lieu le 8 novembre 1969 avec pour cible d’observation, la nébuleuse d’Orion (M42).
Crédit : Service photo du LAS
Mécaniciens et opticiens du LAS assemblent, dans une pointe de fusée, les éléments constituant l’instrument CEPHEE. CEPHEE était une expérience de spectrophotométrie photoélectrique dans l’ultraviolet. Le lancement par une fusée VESTA eu lieu le 8 novembre 1969 avec pour cible d’observation, la nébuleuse d’Orion (M42).
Crédit : Service photo du LAS
Mécaniciens et opticiens du LAS assemblent, dans une pointe de fusée, les éléments constituant l’instrument CEPHEE. CEPHEE était une expérience de spectrophotométrie photoélectrique dans l’ultraviolet. Le lancement par une fusée VESTA eu lieu le 8 novembre 1969 avec pour cible d’observation, la nébuleuse d’Orion (M42).
Crédit : Service photo du LAS
Mécaniciens et opticiens du LAS assemblent, dans une pointe de fusée, les éléments constituant l’instrument CEPHEE. CEPHEE était une expérience de spectrophotométrie photoélectrique dans l’ultraviolet. Le lancement par une fusée VESTA eu lieu le 8 novembre 1969 avec pour cible d’observation, la nébuleuse d’Orion (M42).
Crédit : Service photo du LAS
Les moyens lourds de la légion étrangère à la rescousse des scientifiques pour récupérer la pointe de fusée avec les précieux clichés photographiques dans le désert à Hammaguir en 1967.
Crédit : Service photo du LAS
Les moyens lourds de la légion étrangère à la rescousse des scientifiques pour récupérer la pointe de fusée avec les précieux clichés photographiques dans le désert à Hammaguir en 1967.
Crédit : Service photo du LAS
Hammaguir 1967 – Les équipes du LAS et du CNES s’affairent dans le désert pour les préparatifs de leur expérience qui sera lancée avec une fusée Véronique.
Crédit : Service photo du LAS et Alain Pauget
Hammaguir 1967 – Les équipes du LAS et du CNES s’affairent dans le désert pour les préparatifs de leur expérience qui sera lancée avec une fusée Véronique.
Crédit : Service photo du LAS et Alain Pauget
Identification des zones du ciel devant être analysées par l’expérience CEPHEE.
Crédit : Service photo du LAS
Identification des zones du ciel devant être analysées par l’expérience CEPHEE.
Crédit : Service photo du LAS
Cliché obtenu par la caméra PUV (imaginée, conçue et réalisée par le LAS) au cours du vol du 11 janvier 1967 (lancement par une fusée Véronique à Hammaguir). On peut considérer que c’est le premier cliché (UV) obtenu depuis l’espace par le laboratoire (et peut-être au monde).
Le cliché est pris dans la région des constellations d’Orion et Gémeaux.
On notera la disparition des étoiles pauvres en émission d’UV, Bételgeuse et Aldébaran, pourtant parmi les plus brillantes du ciel. En revanche, des nébulosités étendues apparaissent autour de Sirius, de la constellation d’Orion, et vers le centre, à gauche, de celle du Cocher.
Crédit : Service photo du LAS
Cliché obtenu par la caméra PUV (imaginée, conçue et réalisée par le LAS) au cours du vol du 11 janvier 1967 (lancement par une fusée Véronique à Hammaguir). On peut considérer que c’est le premier cliché (UV) obtenu depuis l’espace par le laboratoire (et peut-être au monde).
Le cliché est pris dans la région des constellations d’Orion et Gémeaux.
On notera la disparition des étoiles pauvres en émission d’UV, Bételgeuse et Aldébaran, pourtant parmi les plus brillantes du ciel. En revanche, des nébulosités étendues apparaissent autour de Sirius, de la constellation d’Orion, et vers le centre, à gauche, de celle du Cocher.
Crédit : Service photo du LAS
M13, l’amas globulaire d’Hercule. Si la plupart des merveilles du ciel sont invisibles à l’oeil nu, M13, avec une magnitude de 5,8 est distinguable tel une tache blanche légère dans le ciel obscur d’été.
Crédit : Service photo du LAS
M13, l’amas globulaire d’Hercule. Si la plupart des merveilles du ciel sont invisibles à l’oeil nu, M13, avec une magnitude de 5,8 est distinguable tel une tache blanche légère dans le ciel obscur d’été.
Crédit : Service photo du LAS
Les vols habités
Etre dans l’espace et pouvoir intervenir sur les instruments
Astronaute américain de l’équipage de la mission STS 9 s’entraînant à la manipulation de la Caméra Grand Champ dans les locaux du LAS, avant le vol de novembre 1983.
Crédit : Service photo du LAS
Astronaute américain de l’équipage de la mission STS 9 s’entraînant à la manipulation de la Caméra Grand Champ dans les locaux du LAS, avant le vol de novembre 1983.
Crédit : Service photo du LAS
Présentation de l’expérience Atlas S183 embarquée sur Skylab en 1973.
Cette expérience, conçue et réalisée par le LAS, est un spectromètre permettant l’étude du ciel dans l’ultraviolet. Les astronautes ont consacré environ 40 heures à l’utilisation de l’instrument Atlas S 183, et ont ramené un peu plus de 50 clichés photographiques, étudiés par les scientifiques du LAS.
Crédit : Service photo du LAS
Présentation de l’expérience Atlas S183 embarquée sur Skylab en 1973.
Cette expérience, conçue et réalisée par le LAS, est un spectromètre permettant l’étude du ciel dans l’ultraviolet. Les astronautes ont consacré environ 40 heures à l’utilisation de l’instrument Atlas S 183, et ont ramené un peu plus de 50 clichés photographiques, étudiés par les scientifiques du LAS.
Crédit : Service photo du LAS
Présentation de l’expérience Atlas S183 embarquée sur Skylab en 1973.
Cette expérience, conçue et réalisée par le LAS, est un spectromètre permettant l’étude du ciel dans l’ultraviolet. Les astronautes ont consacré environ 40 heures à l’utilisation de l’instrument Atlas S 183, et ont ramené un peu plus de 50 clichés photographiques, étudiés par les scientifiques du LAS.
Crédit : Service photo du LAS
Présentation de l’expérience Atlas S183 embarquée sur Skylab en 1973.
Cette expérience, conçue et réalisée par le LAS, est un spectromètre permettant l’étude du ciel dans l’ultraviolet. Les astronautes ont consacré environ 40 heures à l’utilisation de l’instrument Atlas S 183, et ont ramené un peu plus de 50 clichés photographiques, étudiés par les scientifiques du LAS.
Crédit : Service photo du LAS
Test du «Airlock» (AM) du Spacelab à l’ESTEC (European Space Research and Technology Centre) de l’Agence Spatiale Européenne en 1981.
L’airlock, monté sur le module Spacelab, permettait de placer les expériences simplement et en toute sécurité dans le vide spatial, puis de les récupérer à nouveau.
Crédit : ESTEC
Test du «Airlock» (AM) du Spacelab à l’ESTEC (European Space Research and Technology Centre) de l’Agence Spatiale Européenne en 1981.
L’airlock, monté sur le module Spacelab, permettait de placer les expériences simplement et en toute sécurité dans le vide spatial, puis de les récupérer à nouveau.
Crédit : ESTEC
Intégration de FAUST au LAS. FAUST était destiné à l’observation dans l’ultraviolet lointain (1200 Å – 1900 Å) de sources astronomiques faibles. Initialement conçu et réalisé au LAS pour des tirs en fusée-sonde, il a été adapté en coopération avec le Space Science Laboratory (Berkeley – USA) pour être embarqué sur SPACELAB 1.
Crédit : Service photo du LAS
Intégration de FAUST au LAS. FAUST était destiné à l’observation dans l’ultraviolet lointain (1200 Å – 1900 Å) de sources astronomiques faibles. Initialement conçu et réalisé au LAS pour des tirs en fusée-sonde, il a été adapté en coopération avec le Space Science Laboratory (Berkeley – USA) pour être embarqué sur SPACELAB 1.
Crédit : Service photo du LAS
Intégration de Spacelab contenant la Caméra Grand Champ (WFVC) dans la navette spatiale Columbia au Centre spatial J.-F. Kennedy aux Etats-Unis, le 16 août 1983.
Crédit : NASA
Intégration de Spacelab contenant la Caméra Grand Champ (WFVC) dans la navette spatiale Columbia au Centre spatial J.-F. Kennedy aux Etats-Unis, le 16 août 1983.
Crédit : NASA
Vols habités / Navette Spatiale Columbia / WFVC.
La caméra Grand Champ VWFC est embarquée dans le Spacelab au centre spatial J.-F. Kennedy en 1983. La VWFC est l’aboutissement, pour le LAS, de l’observation UV de l’espace avec des caméras à grand champ.
Crédit : NASA
Vols habités / Navette Spatiale Columbia / WFVC.
La caméra Grand Champ VWFC est embarquée dans le Spacelab au centre spatial J.-F. Kennedy en 1983. La VWFC est l’aboutissement, pour le LAS, de l’observation UV de l’espace avec des caméras à grand champ.
Crédit : NASA
Décollage de la navette Columbia (STS 9) le 28/11/1983.
La navette embarque, dans sa soute cargo, Spacelab 1. Spacelab est un laboratoire spatial modulaire où les astronautes opéraient les expériences embarquées. Spacelab est la contribution européenne au programme de la navette spatiale américaine. Deux expériences du LAS y sont embarquées : la VWFC et FAUST.
Crédit : NASA
Décollage de la navette Columbia (STS 9) le 28/11/1983.
La navette embarque, dans sa soute cargo, Spacelab 1. Spacelab est un laboratoire spatial modulaire où les astronautes opéraient les expériences embarquées. Spacelab est la contribution européenne au programme de la navette spatiale américaine. Deux expériences du LAS y sont embarquées : la VWFC et FAUST.
Crédit : NASA
L’instrument PIRAMIG, à bord de la station soviétique Saliout 7. Le spationaute français Jean-Loup Chrétien fait partie de l’équipage, il est le premier français qui s’envole pour l’espace.
PIRAMIG est une chambre photographique à haute sensibilité, visible – proche infrarouge (4000 Å – 9000 Å) susceptible de mesurer des variations de luminosité faibles. A l’époque de la guerre froide, USA / URSS, le laboratoire travaillait avec les deux puissances…
Crédit : Agence spatiale russe
L’instrument PIRAMIG, à bord de la station soviétique Saliout 7. Le spationaute français Jean-Loup Chrétien fait partie de l’équipage, il est le premier français qui s’envole pour l’espace.
PIRAMIG est une chambre photographique à haute sensibilité, visible – proche infrarouge (4000 Å – 9000 Å) susceptible de mesurer des variations de luminosité faibles. A l’époque de la guerre froide, USA / URSS, le laboratoire travaillait avec les deux puissances…
Crédit : Agence spatiale russe
Repérage des champs ayant fait l’objet d’un cliché avec ATLAS S 183.
Crédit : Service photo du LAS
Repérage des champs ayant fait l’objet d’un cliché avec ATLAS S 183.
Crédit : Service photo du LAS
Un des clichés pris par ATLAS S183 lors de son vol sur la station habitée SKYLAB en 1973.
Crédit : Service photo du LAS
Un des clichés pris par ATLAS S183 lors de son vol sur la station habitée SKYLAB en 1973.
Crédit : Service photo du LAS
Cliché d’observation réalisé avec la caméra grand champ (VWFC) à bord de la navette Columbia, pris lors du vol de la mission Spacelab 1.
Champ de 66°, photographié à 1930 Å, par la caméra à Grand Champ.
En haut (positif) : A droite, une partie de la Voie Lactée ; au centre, le Grand Nuage de Magellan ; à gauche, le Petit Nuage de Magellan.
La tâche circulaire intense, sous le Petit Nuage de Magellan, est l’image stellaire surexposée sur celle de α Eridani.
En bas (négatif) : agrandissement de la partie centrale du cliché.
La flèche horizontale montre, à la périphérie du Grand Nuage, une région en forme d’arche (déjà détectée par SCAP 2000, une expérience du laboratoire en ballon stratosphérique) de nature semblable à la précédente (étoiles chaudes récemment formées).
Crédit : Service photo du LAS
Cliché d’observation réalisé avec la caméra grand champ (VWFC) à bord de la navette Columbia, pris lors du vol de la mission Spacelab 1.
Champ de 66°, photographié à 1930 Å, par la caméra à Grand Champ.
En haut (positif) : A droite, une partie de la Voie Lactée ; au centre, le Grand Nuage de Magellan ; à gauche, le Petit Nuage de Magellan.
La tâche circulaire intense, sous le Petit Nuage de Magellan, est l’image stellaire surexposée sur celle de α Eridani.
En bas (négatif) : agrandissement de la partie centrale du cliché.
La flèche horizontale montre, à la périphérie du Grand Nuage, une région en forme d’arche (déjà détectée par SCAP 2000, une expérience du laboratoire en ballon stratosphérique) de nature semblable à la précédente (étoiles chaudes récemment formées).
Crédit : Service photo du LAS
Les ballons stratosphériques
Des outils efficaces et économiques pour observer dans l’ultraviolet
Les mécaniciens de l’atelier de mécanique du LAS entourent les équipements qu’ils ont réalisés : une nacelle ballon équipée des constituants de l’expérience FOCA.
Crédit : Service photo du LAS
Les mécaniciens de l’atelier de mécanique du LAS entourent les équipements qu’ils ont réalisés : une nacelle ballon équipée des constituants de l’expérience FOCA.
Crédit : Service photo du LAS
Les derniers préparatifs avant le lancement de Fireball.
Crédit photo : Philippe Balard / LAM
Les derniers préparatifs avant le lancement de Fireball.
Crédit photo : Philippe Balard / LAM
La nacelle de Fireball se dessine avec, en toile de fond, la Voie Lactée.
Crédit photo : Philippe Balard / LAM
La nacelle de Fireball se dessine avec, en toile de fond, la Voie Lactée.
Crédit photo : Philippe Balard / LAM
Après le vol, la nacelle contenant FOCA 1000 s’est posée sans dégât dans une vigne près de Pézenas (34). Il n’y a plus qu’à la récupérer et s’empresser de développer les clichés obtenus.
Crédit : Alain Pauget
Après le vol, la nacelle contenant FOCA 1000 s’est posée sans dégât dans une vigne près de Pézenas (34). Il n’y a plus qu’à la récupérer et s’empresser de développer les clichés obtenus.
Crédit : Alain Pauget
Intégration des instruments scientifiques sur la nacelle de Fireball dans une salle propre du LAM.
Crédit : Philippe Balard / LAM
Intégration des instruments scientifiques sur la nacelle de Fireball dans une salle propre du LAM.
Crédit : Philippe Balard / LAM
Opticiens et électroniciens conjuguent leur savoir-faire pour la première intégration du télescope FOCA 1000, destiné à un vol ballon stratosphérique (1984-1994).
Crédit : Service photo du LAS
Opticiens et électroniciens conjuguent leur savoir-faire pour la première intégration du télescope FOCA 1000, destiné à un vol ballon stratosphérique (1984-1994).
Crédit : Service photo du LAS
La série de photographies illustre un lancement ballon. La « chaîne de vol » est constituée de la nacelle et des instruments scientifiques, mais également d’un réflecteur radar, de parachutes pour l’atterrissage du ballon au retour, et d’un petit ballon auxiliaire pour soulever la nacelle dans l’attente de son envol.
Pour élever à 40km d’altitude plus de 2 tonnes de matériel, certains ballons sont plus grands qu’un terrain de football.
Crédit : Alain Pauget et Philippe Balard / LAM
La série de photographies illustre un lancement ballon. La « chaîne de vol » est constituée de la nacelle et des instruments scientifiques, mais également d’un réflecteur radar, de parachutes pour l’atterrissage du ballon au retour, et d’un petit ballon auxiliaire pour soulever la nacelle dans l’attente de son envol.
Pour élever à 40km d’altitude plus de 2 tonnes de matériel, certains ballons sont plus grands qu’un terrain de football.
Crédit : Alain Pauget et Philippe Balard / LAM
La série de photographies illustre un lancement ballon. La « chaîne de vol » est constituée de la nacelle et des instruments scientifiques, mais également d’un réflecteur radar, de parachutes pour l’atterrissage du ballon au retour, et d’un petit ballon auxiliaire pour soulever la nacelle dans l’attente de son envol.
Pour élever à 40km d’altitude plus de 2 tonnes de matériel, certains ballons sont plus grands qu’un terrain de football.
Crédit : Alain Pauget et Philippe Balard / LAM
La série de photographies illustre un lancement ballon. La « chaîne de vol » est constituée de la nacelle et des instruments scientifiques, mais également d’un réflecteur radar, de parachutes pour l’atterrissage du ballon au retour, et d’un petit ballon auxiliaire pour soulever la nacelle dans l’attente de son envol.
Pour élever à 40km d’altitude plus de 2 tonnes de matériel, certains ballons sont plus grands qu’un terrain de football.
Crédit : Alain Pauget et Philippe Balard / LAM
La série de photographies illustre un lancement ballon. La « chaîne de vol » est constituée de la nacelle et des instruments scientifiques, mais également d’un réflecteur radar, de parachutes pour l’atterrissage du ballon au retour, et d’un petit ballon auxiliaire pour soulever la nacelle dans l’attente de son envol.
Pour élever à 40km d’altitude plus de 2 tonnes de matériel, certains ballons sont plus grands qu’un terrain de football.
Crédit : Alain Pauget et Philippe Balard / LAM
La série de photographies illustre un lancement ballon. La « chaîne de vol » est constituée de la nacelle et des instruments scientifiques, mais également d’un réflecteur radar, de parachutes pour l’atterrissage du ballon au retour, et d’un petit ballon auxiliaire pour soulever la nacelle dans l’attente de son envol.
Pour élever à 40km d’altitude plus de 2 tonnes de matériel, certains ballons sont plus grands qu’un terrain de football.
Crédit : Alain Pauget et Philippe Balard / LAM
La série de photographies illustre un lancement ballon. La « chaîne de vol » est constituée de la nacelle et des instruments scientifiques, mais également d’un réflecteur radar, de parachutes pour l’atterrissage du ballon au retour, et d’un petit ballon auxiliaire pour soulever la nacelle dans l’attente de son envol.
Pour élever à 40km d’altitude plus de 2 tonnes de matériel, certains ballons sont plus grands qu’un terrain de football.
Crédit : Alain Pauget et Philippe Balard / LAM
La série de photographies illustre un lancement ballon. La « chaîne de vol » est constituée de la nacelle et des instruments scientifiques, mais également d’un réflecteur radar, de parachutes pour l’atterrissage du ballon au retour, et d’un petit ballon auxiliaire pour soulever la nacelle dans l’attente de son envol.
Pour élever à 40km d’altitude plus de 2 tonnes de matériel, certains ballons sont plus grands qu’un terrain de football.
Crédit : Alain Pauget et Philippe Balard / LAM
La série de photographies illustre un lancement ballon. La « chaîne de vol » est constituée de la nacelle et des instruments scientifiques, mais également d’un réflecteur radar, de parachutes pour l’atterrissage du ballon au retour, et d’un petit ballon auxiliaire pour soulever la nacelle dans l’attente de son envol.
Pour élever à 40km d’altitude plus de 2 tonnes de matériel, certains ballons sont plus grands qu’un terrain de football.
Crédit : Alain Pauget et Philippe Balard / LAM
La série de photographies illustre un lancement ballon. La « chaîne de vol » est constituée de la nacelle et des instruments scientifiques, mais également d’un réflecteur radar, de parachutes pour l’atterrissage du ballon au retour, et d’un petit ballon auxiliaire pour soulever la nacelle dans l’attente de son envol.
Pour élever à 40km d’altitude plus de 2 tonnes de matériel, certains ballons sont plus grands qu’un terrain de football.
Crédit : Alain Pauget et Philippe Balard / LAM
La série de photographies illustre un lancement ballon. La « chaîne de vol » est constituée de la nacelle et des instruments scientifiques, mais également d’un réflecteur radar, de parachutes pour l’atterrissage du ballon au retour, et d’un petit ballon auxiliaire pour soulever la nacelle dans l’attente de son envol.
Pour élever à 40km d’altitude plus de 2 tonnes de matériel, certains ballons sont plus grands qu’un terrain de football.
Crédit : Alain Pauget et Philippe Balard / LAM
La série de photographies illustre un lancement ballon. La « chaîne de vol » est constituée de la nacelle et des instruments scientifiques, mais également d’un réflecteur radar, de parachutes pour l’atterrissage du ballon au retour, et d’un petit ballon auxiliaire pour soulever la nacelle dans l’attente de son envol.
Pour élever à 40km d’altitude plus de 2 tonnes de matériel, certains ballons sont plus grands qu’un terrain de football.
Crédit : Alain Pauget et Philippe Balard / LAM
Fireball, minuscule dans le ciel, poursuivant sa course à côté de la Lune majestueuse.
Crédit : William Mouser
Fireball, minuscule dans le ciel, poursuivant sa course à côté de la Lune majestueuse.
Crédit : William Mouser
M101, la galaxie spirale du Moulinet, en ultraviolet, à gauche prise avec l’expérience SCAP sur vol ballon stratosphérique (1976-1982), à droite prise avec le satellite GALEX (2003-2013). Le LAS a conçu et réalisé SCAP. Tout en tenant compte que dans un cas nous avons à faire à un vol ballon stratosphérique et dans l’autre à un satellite dans l’espace, on notera en particulier le gain en résolution obtenu en deux décennies.
Crédit : Service photo du LAS
M101, la galaxie spirale du Moulinet, en ultraviolet, à gauche prise avec l’expérience SCAP sur vol ballon stratosphérique (1976-1982), à droite prise avec le satellite GALEX (2003-2013). Le LAS a conçu et réalisé SCAP. Tout en tenant compte que dans un cas nous avons à faire à un vol ballon stratosphérique et dans l’autre à un satellite dans l’espace, on notera en particulier le gain en résolution obtenu en deux décennies.
Crédit : Service photo du LAS
M31, la galaxie d’Andromède, dans l’ultraviolet, cliché pris par une expérience SCAP, conçue et réalisée par le LAS, lors d’un vol ballon stratosphérique entre 1976 et 1982.
Crédit : Service photo du LAS
M31, la galaxie d’Andromède, dans l’ultraviolet, cliché pris par une expérience SCAP, conçue et réalisée par le LAS, lors d’un vol ballon stratosphérique entre 1976 et 1982.
Crédit : Service photo du LAS
Satellites et sondes
Série Rosetta Lancé de Kourou en 2004, la sonde Rosetta de l’Agence Spatiale Européenne, a effectué un voyage de 10 ans dans le système solaire avant d’atteindre son objectif, la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko (Tchouri). L’objectif principal de la mission était de recueillir des données sur la composition du noyau de la comète et sur son comportement à l’approche du Soleil. Le LAS a été impliqué dans la conception, la réalisation et les tests de deux instruments dont la caméra NAC à haute résolution angulaire de l’instrument OSIRIS. Cette caméra a fourni des images extrêmement détaillées de la surface, spectaculaires pour le grand public. Ces images ont permis de reconstruire la forme du noyau de la comète en 3D afin de préparer l’atterrissage de Philae. Elles ont également été utilisées pour étudier les conditions de formation des comètes dans la nébuleuse primitive et les processus physiques qui ont, par la suite, modelé leurs surfaces. Nous présentons ici quelques photos prises au cours des dernières phases de tests de la sonde, assemblée au Centre européen de technologie spatiale (ESTEC) de l’ESA.
Série “Suivi de fabrication au LAM “ La conception des instruments envoyés dans l’espace représente un coût considérable, et comme, une fois lancés, il n’est plus question de faire des réparations, leur conception est extrêmement minutieuse. Chaque étape est importante, chaque intervenant est essentiel… un boulon mal vissé, une poussière sur les optiques… et la collecte des données peut en être compromise.
Série GALEX Le satellite GALEX « Galaxy Evolution Explorer » en cours d’intégration à Caltech aux Etats-Unis. Il a été opérationnel pendant 10 ans, de 2003 à 2013. L’instrument est un spectro-imageur en ultraviolet dédié à retracer l’évolution des galaxies grâce à un sondage de tout le ciel en imagerie et en spectroscopie. L’originalité et l’ingéniosité du système, pour combiner les deux canaux d’imagerie et de spectroscopie, réside dans l’utilisation d’un GRISM dont le réseau est gravé directement dans un cristal. Une prouesse technologique exceptionnelle car, pour observer dans l’UV, les techniques habituellement utilisées pour graver les réseaux ne sont pas adaptées.
Série Herschel La mission infrarouge Herschel, de l’Agence Spatiale Européenne, a été lancée par la fusée Ariane 5 le 14 mai 2009 depuis le Centre Spatial Guyanais de Kourou. Ce télescope spatial avait pour objectif de révéler l’Univers froid dans un domaine de longueur d’onde allant de 60 à 670 microns. Le télescope, refroidi à l’hélium, a terminé ses observations le 29 avril 2013 en léguant à la communauté scientifique une grande moisson de résultats. Le LAM est l’un des principaux laboratoires français impliqué dans la mission Herschel avec le soutien du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES). La conception optique de l’instrument SPIRE, ainsi que le mécanisme de son spectrographe à transformer de Fourier, ont été une contribution importante du LAM.
Installation de la sonde Rosetta à l’intérieur de la cuve à vide pour tester sa résistance et son bon fonctionnement en environnement spatial.
Crédit : ESTEC et ESA
Installation de la sonde Rosetta à l’intérieur de la cuve à vide pour tester sa résistance et son bon fonctionnement en environnement spatial.
Crédit : ESTEC et ESA
Installation de Rosetta sur le pot vibrant.
Crédit : LAM
Installation de Rosetta sur le pot vibrant.
Crédit : LAM
Intégration dans une salle blanche d’Astrium des trois instruments de la mission HIFI (avant droit), PACS (avant gauche) et SPIRE (arrière) en juillet 2007. Les instruments sont positionnés au-dessus d’un réservoir d’hélium II qui les refroidira afin d’éviter les éventuelles perturbations thermiques.
Crédit : Astrium
Intégration dans une salle blanche d’Astrium des trois instruments de la mission HIFI (avant droit), PACS (avant gauche) et SPIRE (arrière) en juillet 2007. Les instruments sont positionnés au-dessus d’un réservoir d’hélium II qui les refroidira afin d’éviter les éventuelles perturbations thermiques.
Crédit : Astrium
En s’appuyant sur le savoir-faire du laboratoire dans le domaine des réseaux de diffraction, acquis en particulier durant le programme FUSE, le LAS a développé avec un industriel français (Jobin-Yvon) ces nouvelles techniques pour graver des réseaux. Ce GRISM a été une contribution essentielle à la réalisation de l’instrument réalisant le sondage spectroscopique, élément majeur de la mission GALEX.
Crédits : Service photo LAS
En s’appuyant sur le savoir-faire du laboratoire dans le domaine des réseaux de diffraction, acquis en particulier durant le programme FUSE, le LAS a développé avec un industriel français (Jobin-Yvon) ces nouvelles techniques pour graver des réseaux. Ce GRISM a été une contribution essentielle à la réalisation de l’instrument réalisant le sondage spectroscopique, élément majeur de la mission GALEX.
Crédits : Service photo LAS
Afin de garder la trace de chacune des étapes du processus de fabrication et de faire le suivi qualité des instruments, les ingénieurs et les chercheurs photographient chacune des étapes clés de l’assemblage des instruments.
Crédit : Service photo du LAS
Afin de garder la trace de chacune des étapes du processus de fabrication et de faire le suivi qualité des instruments, les ingénieurs et les chercheurs photographient chacune des étapes clés de l’assemblage des instruments.
Crédit : Service photo du LAS
Afin de garder la trace de chacune des étapes du processus de fabrication et de faire le suivi qualité des instruments, les ingénieurs et les chercheurs photographient chacune des étapes clés de l’assemblage des instruments.
Crédit : Mélody Didier / OSU Institut Pythéas
Afin de garder la trace de chacune des étapes du processus de fabrication et de faire le suivi qualité des instruments, les ingénieurs et les chercheurs photographient chacune des étapes clés de l’assemblage des instruments.
Crédit : Mélody Didier / OSU Institut Pythéas
Afin d’éviter qu’une poussière puisse venir altérer le bon fonctionnement d’un instrument, le nettoyage des salles du LAM – avant l’intégration des instruments – se termine par une inspection à la lumière ultraviolette pour supprimer les éventuelles poussières qui pourraient subsister.
Cette photographie a été prise lors de la préparation de la salle et avant une des étapes clé de l’intégration de l’instrument NISP, un spectrophotomètre infrarouge grand champ, l’un des deux instruments embarqués sur la mission spatiale Euclid de l’ESA. L’objectif principal d’Euclid sera de cartographier un milliard de galaxies afin d’en mesurer très précisément la distance au Soleil et d’en caractériser la forme intrinsèque. La distance et la forme d’un très grand nombre de galaxies doit permettre de sonder les effets de la gravitation au cours de l’évolution de l’Univers depuis ses origines, et de tenter de comprendre la nature de la matière sombre et de l’énergie sombre qui ont forgé l’Univers dans lequel nous vivons aujourd’hui. Lancement prévu d’Euclid en 2022 !
Crédit : Mélody Didier / OSU Institut Pythéas
Afin d’éviter qu’une poussière puisse venir altérer le bon fonctionnement d’un instrument, le nettoyage des salles du LAM – avant l’intégration des instruments – se termine par une inspection à la lumière ultraviolette pour supprimer les éventuelles poussières qui pourraient subsister.
Cette photographie a été prise lors de la préparation de la salle et avant une des étapes clé de l’intégration de l’instrument NISP, un spectrophotomètre infrarouge grand champ, l’un des deux instruments embarqués sur la mission spatiale Euclid de l’ESA. L’objectif principal d’Euclid sera de cartographier un milliard de galaxies afin d’en mesurer très précisément la distance au Soleil et d’en caractériser la forme intrinsèque. La distance et la forme d’un très grand nombre de galaxies doit permettre de sonder les effets de la gravitation au cours de l’évolution de l’Univers depuis ses origines, et de tenter de comprendre la nature de la matière sombre et de l’énergie sombre qui ont forgé l’Univers dans lequel nous vivons aujourd’hui. Lancement prévu d’Euclid en 2022 !
Crédit : Mélody Didier / OSU Institut Pythéas
Le satellite D2B Aura en cours d’intégration et de tests chez MATRA.
Lancé depuis Kourou le 27/09/1975, il embarque trois expériences du LAS : l’Expérience Anti-solaire (EAS), l’Expérience Lumière Zodiacale (ELZ) et l’Expérience de Recherche de Champ (ERC).
Crédit : CNES / MATRA
Le satellite D2B Aura en cours d’intégration et de tests chez MATRA.
Lancé depuis Kourou le 27/09/1975, il embarque trois expériences du LAS : l’Expérience Anti-solaire (EAS), l’Expérience Lumière Zodiacale (ELZ) et l’Expérience de Recherche de Champ (ERC).
Crédit : CNES / MATRA
Installation de la sonde Rosetta à l’intérieur de la cuve à vide pour tester sa résistance et son bon fonctionnement en environnement spatial.
Crédit : ESTEC et ESA
Installation de la sonde Rosetta à l’intérieur de la cuve à vide pour tester sa résistance et son bon fonctionnement en environnement spatial.
Crédit : ESTEC et ESA
Préparation de la sonde pour les tests en vibrations.
Crédit : ESA
Préparation de la sonde pour les tests en vibrations.
Crédit : ESA
Inspection dans une salle blanche de l’ESTEC du modèle de vol du télescope Herschel avec son miroir primaire de 3,5m de diamètre, le plus grand miroir construit à ce jour pour l’astronomie spatiale.
Crédit : ESA
Inspection dans une salle blanche de l’ESTEC du modèle de vol du télescope Herschel avec son miroir primaire de 3,5m de diamètre, le plus grand miroir construit à ce jour pour l’astronomie spatiale.
Crédit : ESA
Image de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko (Tchouri) prise par la caméra OSIRIS-NAC en septembre 2014.
Crédit : LAM
Image de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko (Tchouri) prise par la caméra OSIRIS-NAC en septembre 2014.
Crédit : LAM
M81, c’est l’une des galaxies les plus faciles à observer de l’hémisphère nord.
Crédit : Service photo LAS
M81, c’est l’une des galaxies les plus faciles à observer de l’hémisphère nord.
Crédit : Service photo LAS
M51, la galaxie du Tourbillon, est un couple de galaxies une galaxie spirale régulière massive et une petite galaxie irrégulière.
Crédit : Service photo LAS
M51, la galaxie du Tourbillon, est un couple de galaxies une galaxie spirale régulière massive et une petite galaxie irrégulière.
Crédit : Service photo LAS
Quelques sujets d’études des équipes du LAM
Les observations depuis les observatoires au sol et depuis l’espace sont souvent complémentaires. Les astronomes du LAM ont ainsi une grande expérience dans le développement d’instruments déployés au foyer des plus grands télescopes au sol. Ainsi, Grâce à l’instrument VIMOS conçu et réalisé dans le cadre d’un consortium piloté par le LAM et installé sur le Very Large Telescope de l’ESO, une équipe internationale d’astronomes menée par le LAM a découvert une structure colossale au sein de l’Univers jeune. Ce proto-superamas de galaxies – qu’ils ont baptisé Hyperion – a été mis au jour grâce à de nouvelles mesures et à l’étude approfondie de données d’archives. Il s’agit de la structure la plus étendue et la plus massive découverte à ce jour, à si grande distance et datant d’une époque si reculée – seulement 2 milliards d’années après le Big Bang.
Crédit : ESO
Les observations depuis les observatoires au sol et depuis l’espace sont souvent complémentaires. Les astronomes du LAM ont ainsi une grande expérience dans le développement d’instruments déployés au foyer des plus grands télescopes au sol. Ainsi, Grâce à l’instrument VIMOS conçu et réalisé dans le cadre d’un consortium piloté par le LAM et installé sur le Very Large Telescope de l’ESO, une équipe internationale d’astronomes menée par le LAM a découvert une structure colossale au sein de l’Univers jeune. Ce proto-superamas de galaxies – qu’ils ont baptisé Hyperion – a été mis au jour grâce à de nouvelles mesures et à l’étude approfondie de données d’archives. Il s’agit de la structure la plus étendue et la plus massive découverte à ce jour, à si grande distance et datant d’une époque si reculée – seulement 2 milliards d’années après le Big Bang.
Crédit : ESO
Des étoiles chaudes brillent dans cette image de GALEX de la NASA, montrant le côté ultraviolet d’un visage familier.
À environ 2,5 millions années-lumière, la galaxie M33, est la plus grande voisine galactique de notre galaxie, la Voie Lactée.
Crédits : NASA / JPL-Caltech
Des étoiles chaudes brillent dans cette image de GALEX de la NASA, montrant le côté ultraviolet d’un visage familier.
À environ 2,5 millions années-lumière, la galaxie M33, est la plus grande voisine galactique de notre galaxie, la Voie Lactée.
Crédits : NASA / JPL-Caltech
Vue panoramique du plan galactique en infrarouge avec le satellite Herschel (à environ 314° de latitude galactique).
Crédits : ESA / PACS & SPIRE Consortium, Sergio Molinari, Hi-GAL Project
Vue panoramique du plan galactique en infrarouge avec le satellite Herschel (à environ 314° de latitude galactique).
Crédits : ESA / PACS & SPIRE Consortium, Sergio Molinari, Hi-GAL Project
Série d’images prises le 27 juillet 2015 entre 11h20 et 14h20 TU par la caméra OSIRIS/NAC environ deux semaines avant le passage au périhélie de la comète Tchouri. La comète se trouvait alors à une distance de 1,8 UA (environ 270 millions de km) de la Terre. Les images ont été prises depuis une distance de 188km et ont un champ de vue d’environ 7km (échelle de 3,5m/pixel). Les images ont été prises à exactement 1h30 d’intervalle.
Crédits : ESA
Série d’images prises le 27 juillet 2015 entre 11h20 et 14h20 TU par la caméra OSIRIS/NAC environ deux semaines avant le passage au périhélie de la comète Tchouri. La comète se trouvait alors à une distance de 1,8 UA (environ 270 millions de km) de la Terre. Les images ont été prises depuis une distance de 188km et ont un champ de vue d’environ 7km (échelle de 3,5m/pixel). Les images ont été prises à exactement 1h30 d’intervalle.
Crédits : ESA
Série d’images prises le 27 juillet 2015 entre 11h20 et 14h20 TU par la caméra OSIRIS/NAC environ deux semaines avant le passage au périhélie de la comète Tchouri. La comète se trouvait alors à une distance de 1,8 UA (environ 270 millions de km) de la Terre. Les images ont été prises depuis une distance de 188km et ont un champ de vue d’environ 7km (échelle de 3,5m/pixel). Les images ont été prises à exactement 1h30 d’intervalle.
Crédits : ESA
Série d’images prises le 27 juillet 2015 entre 11h20 et 14h20 TU par la caméra OSIRIS/NAC environ deux semaines avant le passage au périhélie de la comète Tchouri. La comète se trouvait alors à une distance de 1,8 UA (environ 270 millions de km) de la Terre. Les images ont été prises depuis une distance de 188km et ont un champ de vue d’environ 7km (échelle de 3,5m/pixel). Les images ont été prises à exactement 1h30 d’intervalle.
Crédits : ESA
Série d’images prises le 27 juillet 2015 entre 11h20 et 14h20 TU par la caméra OSIRIS/NAC environ deux semaines avant le passage au périhélie de la comète Tchouri. La comète se trouvait alors à une distance de 1,8 UA (environ 270 millions de km) de la Terre. Les images ont été prises depuis une distance de 188km et ont un champ de vue d’environ 7km (échelle de 3,5m/pixel). Les images ont été prises à exactement 1h30 d’intervalle.
Crédits : ESA
Série d’images prises le 27 juillet 2015 entre 11h20 et 14h20 TU par la caméra OSIRIS/NAC environ deux semaines avant le passage au périhélie de la comète Tchouri. La comète se trouvait alors à une distance de 1,8 UA (environ 270 millions de km) de la Terre. Les images ont été prises depuis une distance de 188km et ont un champ de vue d’environ 7km (échelle de 3,5m/pixel). Les images ont été prises à exactement 1h30 d’intervalle.
Crédits : ESA
SoHO est une sonde destinée à l’observation du Soleil. Le programme SoHO a été sélectionné en 1984 dans le cadre du programme scientifique de l’Agence Spatiale Europénne « Horizon 2000 ». SoHO embarque 12 instruments scientifiques. Le LAS a pris part à l’étude et à la réalisation de deux d’entre eux, LASCO-C2 et EIT. L’instrument LASCO constitué de trois coronographes C1, C2 et C3 ayant pour objectif l’étude de la couronne solaire. Le coronographe C2, construit sous la responsabilité du LAS, étudie la couronne entre 1,5 et 6 rayons solaires. Lancée en 2003, la sonde SoHO transmet toujours des données et la mission doit continuer jusqu’en décembre 2020.
Crédit : ESA / NASA
SoHO est une sonde destinée à l’observation du Soleil. Le programme SoHO a été sélectionné en 1984 dans le cadre du programme scientifique de l’Agence Spatiale Europénne « Horizon 2000 ». SoHO embarque 12 instruments scientifiques. Le LAS a pris part à l’étude et à la réalisation de deux d’entre eux, LASCO-C2 et EIT. L’instrument LASCO constitué de trois coronographes C1, C2 et C3 ayant pour objectif l’étude de la couronne solaire. Le coronographe C2, construit sous la responsabilité du LAS, étudie la couronne entre 1,5 et 6 rayons solaires. Lancée en 2003, la sonde SoHO transmet toujours des données et la mission doit continuer jusqu’en décembre 2020.
Crédit : ESA / NASA
Ejection de masse coronale prise par l’instrument LASCO.
Une éjection de masse coronale (EMC) est un gigantesque nuage de plasma solaire expulsé du Soleil lors de fortes éruptions solaires.
Crédit : ESA / NASA
Ejection de masse coronale prise par l’instrument LASCO.
Une éjection de masse coronale (EMC) est un gigantesque nuage de plasma solaire expulsé du Soleil lors de fortes éruptions solaires.
Crédit : ESA / NASA
Composition de plusieurs images successives saisies à des intervalles de temps réguliers (quelques heures) toutes centrées sur le Soleil. Elle montre la comète ISON s’approchant en 2013 du Soleil (en bas à droite) et sa progressive désintégration au fur et à mesure de son passage. Les queues de poussières (suivant la trajectoire) et de plasma (entrainée par le vent solaire) sont bien visibles ; Dans l’image, on a composé en une vue unique les images fournies par les deux coronographes de SoHO toujours en activité, avec l’image du Soleil en UV fournie par l’imageur EIT. Dans l’angle inférieur gauche, on peut remarquer la trace tenue d’une éjection coronale de masse en cours. Dans l’angle supérieur droit, on remarquera une trace liée au support de l’occulteur central du coronographe grand champ (C3).
Crédit : ESA / NASA
Composition de plusieurs images successives saisies à des intervalles de temps réguliers (quelques heures) toutes centrées sur le Soleil. Elle montre la comète ISON s’approchant en 2013 du Soleil (en bas à droite) et sa progressive désintégration au fur et à mesure de son passage. Les queues de poussières (suivant la trajectoire) et de plasma (entrainée par le vent solaire) sont bien visibles ; Dans l’image, on a composé en une vue unique les images fournies par les deux coronographes de SoHO toujours en activité, avec l’image du Soleil en UV fournie par l’imageur EIT. Dans l’angle inférieur gauche, on peut remarquer la trace tenue d’une éjection coronale de masse en cours. Dans l’angle supérieur droit, on remarquera une trace liée au support de l’occulteur central du coronographe grand champ (C3).
Crédit : ESA / NASA